Un rappel pour commencer:
- Citation :
- Le chauffage à distance (CADIOM)
Depuis 2002, plus de 5000 logements (soit environ 13’000 habitants)
sont chauffés par le réseau d’eau provenant de l’usine
d’incinération des déchets des Cheneviers (CADIOM). Onex a su
saisir l’opportunité de sa proximité géographique pour récupérer
une partie de la chaleur perdue de cette usine. Le projet CADIOM
(Chauffage à distance par l'incinération des ordures ménagères)
représente environ 30'000 habitants raccordés et une
puissance installée de 70 MW. Il permet l’économie annuelle de
21’000 t de pétrole (soit env. 1100 camions), 48’000 t de CO2,
61 t de soufre et 31 t d’oxyde d’azote. Ce projet permet également
aux locataires d’Onex de réaliser des économies sur leur
décompte de chauffage: CADIOM facture 5.5cts par kWh alors
que le mazout ou le gaz coûte actuellement entre 7 et 8 cts le
kWh.
Ceci pour le côté conte de fées...
L'interpellation du Grand Conseil par les députés Eric Stauffer et Georges Letellier ont débusqué du bois un gros loup-garou...
la relation entre la dioxine émise par l'usine des Cheneviers et le taux de cancer élevé dans la populaiton genevoise en particulier dans la population féminine (cancer du sein).
Son blog est d'ailleurs parfaitement précis à ce sujet:
http://www.monblog.ch/mcg123/?story=les-ordures-de-la-mafia-italienne-infiltrent-les-sigIl ressort de tout cela que CADIOM, aussi enthousiasmant que se présente le projet, ne doit pas reposer sur une logique productiviste pour l'usine d'incinération des Cheneviers, l'épisode sur la question de l'importation des déchets napolitains, tout d'abord acceptée par l'élu vert
Robert Cramer
, est révélatrice d'un pétage de durite gravissime du Parti Ecologiste genevois. Il faut faire fermer le four numéro 3 des Cheneviers, notoirement en sous-affectation et réafecter les employés sur d'autres projets. Le plus vite sera le mieux. Nous récoltons là le fruit d'une discipline de tri des déchets de chaque instant ce dont toute la population genevoise peut être fière.
Est-il nécessaire de préciser que le jour où on atteindra un taux de recyclage proche de 95%, le projet CADIOM ne pourra sans doute plus exister, faute de matière à brûler? Bien entendu, il y en a encore pour des décennies.avant qu'une telle "pénurie" de déchets ne se produise
